Sédiments 7 – Anthologie de la préhistoire littéraire
Auteurs, Artistes, Contributeurs :
RÉSUMÉ :
Résumé :
La Préhistoire raconte. Elle raconte les aventures des pionniers et des découvreurs, les trouvailles de squelettes fossiles et d’outils de pierre taillée. Elle raconte la révélation éblouie des grottes ornées de peintures polychromes. Surtout, elle raconte l’avènement et le devenir de l’Homme au long d’un itinéraire jalonné de transformations es d’inventons, d’extinctions, de migrations et de rencontres. La fiction est rendue nécessaire en préhistoire par la nature fragmentaire de ses preuves, qu’il faut « mettre en intrigue » pour raconter une histoire.
En retour, les savoirs de la préhistoire se trouvent appliqués, impliqués dans des oeuvres de fiction. Depuis cent cinquante ans, tout un ensemble de textes littéraires, romanesques, poétiques, méditatifs, sont produis avec une extraordinaire profusion, et souvent une grande inventivité. L’écriture donne chair aux êtres du passe profond, les représente avec lyrisme, humour, fantaisie. La préhistoire s’inscrit ainsi pleinement dans notre monde, avec les œuvres de :
Louis-Hyacinthe BOUILHET – Jules VERNE – Gustave FLAUBERT – H-G WELLS – Rudyard KIPLING – Jack LONDON – JH. ROSNY AÎNÉ – Edmond HARAUCOURT – Robert GANZO – Eugène GUILLEVIC – Marcel PAGNOL – Simone de BEAUVOIR – Raymond QUENEAU – Alberto GIACOMETTI – René CHAR – VERCORS – William GOLDING – Isaac ASIMOV – Roy LEWIS – Georges BATAILLE – Umberto ECO – Joseph DELTEIL – Italo CALVINO – Pierre ALBERT BIROT – François AUGIERAS – Ernst JÜNGER – André MALRAUX – Claude KLOTZ – François CAVANNA – Kenneth WHITE – Eric CHEVILLARD – Jean-Marie LACLAVETINE – Jean ROUAUD – Pierre BERGOUNIOUX – Pierre MICHON – Andrée CHEDID – Jean- Loup TRASSARD – Pierre SOULAGES – Pascal QUIGNARD – Régis DEBRAY – Philippe SOLLERS – Alain BLOTTIERE – Michel JULLIEN – Lionel BOURG – Erri DE LUCA – Marie-Hélène LAFON – Gerard TITUS-CARMEL
Avec cette Anthologie de la préhistoire littéraire – la première du genre – nous avons voulu déployer toute la richesse des inventons, des formes et des styles que suscite l’évocation, par l’écriture, de la préhistoire humaine. Ces textes tour à tour narratifs, poétiques, comiques, oniriques, tendres ou graves, relient le passé le plus lointain au présent le plus proche.
Les dessins originaux de Titus-Carmel rappellent les figures gravées, les signes noirs tracés au charbon de bois ou à l’oxyde de manganèse sur les parois des grottes ornées. Comme ceux d’Altamira, de Niaux ou de Lascaux, ils sont la trace d’une présence, ils marquent un « moment du monde étiré dans l’infini de son histoire »…