Augiéras, L’aventure cosmique
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RÉSUMÉ :
Le 13 décembre 1971, François Augiéras s’éteignait à l’hôpital de Périgueux, malade et dans le plus grand dénuement. Il fut inhumé quelques jours plus tard, dans le petit cimetière de Domme.
Sa courte vie d’artiste nomade, partagée entre le Périgord, le Sahara et la Grèce, laisse quelques productions écrites et picturales encore incandescentes. Ses romans, à forte empreinte autobiographique, troublent André Gide, enchantent Yves Bonnefoy et Marguerite Yourcenar. Il est alors repéré par les meilleures maisons d’édition parisiennes.
Ses écrits, mêlant parfois la sexualité et la violence, conquièrent un public averti et renouvelé. On peut aussi puiser dans ses récits une vitalité solaire, une puissance primitive, un vertige sauvage. Tel un apprenti-sorcier qui hante les grottes dominant la Vézère ou la Dordogne, Augiéras s’isole progressivement, malgré les nombreux témoignages d’admiration.
Formé tout jeune au dessin à Périgueux, puis initié à l’art de l’icône byzantine au Mont Athos, François Augiéras livre aussi des œuvres picturales remarquées, aux motifs récurrents et envoutants. Exposées de son vivant, ses peintures furent remises à l’honneur par Miquel Barceló lors de la Biennale de Venise en 2009.